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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Le Printemps Républicain : un cyberharcèlement qui n’en finit plus

8 Février 2018 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Politique française

Passant d’une cible à une autre, le Printemps Républicain disqualifie et discrédite de plus en plus de personnalités sur les réseaux sociaux. Un mouvement plus dangereux qu’il n’y paraît.

Après Rokhaya Diallo, Yassine Belattar, Nassira El Moaddem, Marlène Schiappa, c’est sur la jeune chanteuse Mennel, récente candidate à « The Voice », que le Printemps Républicain a jeté son dévolu.

Initiateur de campagnes de diabolisation sur internet ou relayant celles déjà commencées par des sites comme Fdesouche — les deux clans se disputent régulièrement la primeur des infos —, le mouvement a su montrer ces derniers mois de quoi il était capable. 

Scrutant de près les propos de leurs cibles, fouillants dans leurs posts Facebook, exhumant de vieux tweets ou d’anciennes interviews, c’est une vraie police du web qui s’est mise en place. Sous couvert de laïcité et de liberté d’expression, le Printemps Républicain, semble surtout vouloir museler la parole de ses détracteurs.

Pour rappel, cet été, interpellé sur Twitter par un membre du Front National et par le Printemps Républicain, le Service civique avait fini par retirer l’offre de mission proposée par l’association féministe et musulmane Lallab. Le groupe était accusé d’avoir des relations avec les Frères Musulmans et de faire le jeu du communautarisme. Lallab avait clairement dénoncé ce « cyberharcèlement » et cette « campagne de diffamation sur les réseaux sociaux » menée par les « anti-laïques », c’est-à-dire le Printemps Républicain.

Puis en octobre l’organisation a ensuite fait pression pour faire annuler un colloque sur l’islamophobie à l’Université Lyon II, aidée par la Licra et le Comité Laïcité République. Le Printemps Républicain a contacté à plusieurs reprises la direction de l’université lyonnaise. Ils dénonçaient non seulement le sujet du colloque, mais aussi ses invités, des « personnalités islamistes », selon leurs propres critères. Alors que Laurent Bouvet, l’un des fondateurs du PR, dénonçait un colloque « de nature politique et non académique », il s’émouvait quelques mois plus tard de l’annulation, à l’université Lille 2, de la lecture de « Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes » de Charb. Un événement très politique et peu académique.

Un autre évènement universitaire a également été pointé du doigt par Laurent Bouvet et ses confrères : les ateliers en non-mixité de l’Université de Saint-Denis, en novembre dernier, organisés par le syndicat Sud Education 93. Oppression et racisme au sein de l’université ? Des sujets bien trop polémiques. Nassim Seddiki, secrétaire général du Printemps Républicain, relayé par Fdesouche, a lancé la polémique.

Très vite, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a alors déclaré ce stage « inconstitutionnel et inacceptable. » Il avait porté plainte — classée sans suite —, mais le local du syndicat avait alors été vandalisé suite à la polémique.

Organisations, associations, médias, personnalités… le Printemps Républicain vise large

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M
Le printemps républicain est un mouvement de gauche républicaine. Il cible les prises de positions contraire aux valeurs de la République comme les revendications communautarismes. Il combat les mouvements « antiracistes » qui pratiquent un racisme grossier en excluant les gens du fait de leur couleurs de peaux (réunions non mixtes). Associe ce mouvement à Fdediuche est malhonnête et tente de repousser tout ce qui émet la moindre critique sur l’islam dans la fashosphere. L’islam est une religion comme une autre tout à fait respectable, L’islamisme est fasciste voire totalitaire. À ce titre le printemps républicain a raison de le combattre.
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