Nous exigeons des pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour retrouver les coupables dont les images vidéo des multiples caméras installées aux entrées et sorties de nos banlieues peuvent facilement retrouver les traces.
Par ailleurs nous considérons certains de nos hommes et femmes politiques responsables indirects de ce genre d’agressions qui se multiplient , car leurs paroles racistes et islamophobes ont entraîné et banalisé ces passages à l’acte.
Enfin , ces derniers mois les groupes identitaires et autres nazillons de la région , forts connus des forces de police et du comité de vigilance contre l’extrême droite , ont envahi le grand Lyon et la banlieue avec des autocollants islamophobes , placardés régulièrement à grande échelle sur nos murs sans être inquiétés. Il est impossible vu le nombre record de caméras installées dans l’agglomération , que ces prêcheurs de haine et de violence ne soient pas identifiés.
Nous attendons un sursaut des autorités afin d’éviter à la communauté musulmane , régulièrement agressée, de recourir à ses propres groupes d’auto défense ou de pousser certains éléments incontrôlés à tenter de se faire justice.
Le Président de CRI M. Abdelaziz Chaambi
Les élus locaux : Pierre Crédoz et Gérard Collomb
Le maire de Décines et le sénateur-maire de Lyon ont condamné fermement mardi les actes racistes perpétrés contre la mosquée décinoise dans la nuit du 19 au 20 décembre.
Ce sont des tags nazis qui ont été retrouvés mardi matin sur la façade de l’édifice religieux. Le maire de Décines a fait part "de sa vive émotion et de son soutien à la communauté musulmane", rappelant également son attachement "aux valeurs de respect et de tolérance pour un vivre-ensemble harmonieux au sein de la cité." Gérard Collomb s’est également fait l’écho de cet acte raciste. "Il témoigne d'une remontée de la xénophobie et du racisme qu'encourage parfois le discours d'un certain nombre de ‘responsables’ politiques", appuie-t-il. Le sénateur-maire de Lyon a tenu également a témoigner de son "amitié à la communauté musulmane de l'agglomération" rappelant que "Lyon fut capitale de la résistance et eut à souffrir dans sa chair de la barbarie nazie." "Lyon ne saurait tolérer, au travers de telles manifestations, que l'on bafoue les idées républicaines, de liberté, d'égalité et de fraternité", prévient-il.
Pierre Crédoz et Gérard Collomb demandent aux services de l’Etat, le préfet du Rhône en particulier, d’identifier au plus tôt les auteurs du forfaits pour les soumettre à la justice.
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