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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Spectacle : Mère de guerre (Adolphe Nysenholc)

26 Décembre 2012 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Mémoire Seconde guerre mondiale

Anima & Cie débutera cette année 2013

Au

 

THÉÂTRE AIRE FALGUIÈRE

55 Rue de la Procession 75015 Paris

 

les mercredis 9, 16, 23, 30 janvier 2013 à 21h

 

avec, pour la première fois à Paris,

 

MÈRE  DE  GUERRE

 

de et par

Adolphe Nysenholc

 

Lecture spectacle (animée de statuettes)

 

accompagnée à l’alto par Sonia Moshnyager

 

mere-de-guerre.jpgIl s’agit d’un jugement de Salomon moderne, où c’est le fils, âgé, qui doit choisir entre deux femmes qui le réclament à corps et à cri. Deux revenantes à son chevet sont en effet venues le chercher. L’une, disparue en déportation, est une jeune fille, bloquée à l’âge de sa mort et qui le hante comme un dibbouk, une âme en déperdition. L’autre, décédée à plus de quatre-vingt-dix ans, est une Juste qui a sauvé l’enfant durant la guerre.

Mais qui est la vraie mère ? Celle qui donne la vie ou celle qui la préserve ? Plus d’un demi-siècle après la Shoah, le fils à l’agonie ne sait avec laquelle il doit partir dans l’au-delà.

Celui qui permet les rencontres des protagonistes est le parrain, homme aux allures de patriarche et mari de la doyenne au profil d’aïeule. Durant la vie, il conduisait les vivants dans la mort ; dans l’autre monde, il continue comme avant, en ramenant les âmes à la vie pour une seule et unique fois. Il est l’homme du passage.

Le fils est déchiré. S’en aller avec l’une c’est nécessairement trahir l’autre.

*

Mère de guerre rend hommage aux victimes comme aux sauveurs, sans les béatifier. Les Justes sont d’autant plus héroïques qu’ils ont dû surmonter des motivations parfois troubles pour sauver un enfant, et la mère est d’autant plus émouvante qu’elle ose être vraie dans sa jalousie. Alors qu’on pouvait s’attendre à ce qu’elle soit entière dans sa gratitude envers ceux qui ont préservé son petit, elle ne peut s’empêcher de crier sa haine, sa révolte, quand son fils hésite à la préférer.

 

Prix des places : 20 € ;  Tarif réduit : 15 € ; Tarif étudiant : 10 €

resa.airefalguière@fr  ou 01 56 58 02 32

M° Plaisance - Volontaires - Pasteur – Pernety

Bus : 89 – 95 (arrêt Procession)

Parking 81 rue Falguière

 

Ce spectacle bénéficie du soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah


Adolphe Nysenholc, finaliste du Prix Rossel pour son roman Bubelè, l’enfant à l’ombre, donne avec Mère de guerre un hommage poignant à un vieux couple qui a sauvé un enfant durant la guerre. Il est aussi auteur d’essais sur le cinéma (Charles Chaplin L’âge d’or du comique, rééd. L’Harmattan ; André Delvaux ou le réalisme magique, Ed. Cerf). Prix littéraire du Parlement de la Communauté française pour La Passion du diable..

Mère de guerre (Ed. Lansman) a été représenté à Cracovie, Sibiu (Roumanie), Marseille, Poix-St-Hubert, Boitsfort, Jérusalem (au Yad Vashem), Avignon, Anvers, Yale University (USA)…

 

Sonia Moshnyager  intègre en 1997 le Conservatoire Supérieur de Paris CNR dans la classe de Jean Lénert et Bertrand Cervera en violon, elle y obtient un prix en 2005. Elle entre au Conservatoire National de Région de Boulogne Billancourt et en sort avec un premier prix mention très bien en 2007. Elle part ensuite étudier à la Haute Ecole de Genève avec Patrick Genet et obtient en juin 2010 un Diplôme de concertiste,  puis deux ans plus tard un Master in Pedagogy. Tout au long de sa formation, elle suit parallèlement les cours d'Aurelio Perez à Paris. Sonia Moshnyager crée en 2009 l’ensemble Amorio.

Actuellement elle suit des cours d'alto dans la classe de Miguel Da Silva dans le cadre d'un CAS (certificate of artistic studies) à Genève.

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