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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Les Falashas, victimes de contraceptions forcées (Serge Dumont)

8 Avril 2013 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Israël et le sionisme

letempsLa fécondité des femmes éthiopiennes émigrées en Israël a chuté de 50% en vingt ans. La faute aux contraceptions forcées, que les pouvoirs publics leur ont infligé en secret pendant des années. Les Falashas demandent réparation

A l’occasion de la fête de Pessah (les Pâques juives), une vingtaine de juifs éthiopiens ont été autorisés à émigrer en Israël après avoir longuement végété – quinze ans dans certains cas – dans le camp de transit de Gondar (l’ancienne capitale éthiopienne). Ces futurs «nouveaux Israéliens» peuvent se considérer chanceux, car l’Etat hébreu a réduit la voilure de sa politique d’immigration, et la plupart de ceux qui n’ont pas encore obtenu le précieux laissez-passer ne l’auront sans doute jamais.

Pendant plus de vingt ans, la plupart des juives éthiopiennes candidates à l’émigration ont été traitées au Depo-Provera, un puissant agent contraceptif qu’elles ont été obligées d’absorber contre leur gré, parfois sans connaître la nature du produit. Jusqu’à la fin de l’année 2012, le Ministère israélien de la santé a toujours nié qu’un système de contraception forcée ait été secrètement mis en place. Et ce, malgré les nombreux témoignages de femmes traitées sous la menace, et le fait scientifiquement prouvé que le taux de fécondité des Ethiopiennes a chuté de 50% depuis leur installation dans l’Etat hébreu. Cependant, des documents de ce ministère publiés par erreur ont démontré que l’administration mentait et que les plaignantes avaient raison.

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