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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Etre un Mensch ou un collabo du plan Dalet ? (Rudi Barnet)

3 Septembre 2014 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Palestine

En Hommage à Hajo Meyer [1]http://www.ujfp.org/local/cache-vignettes/L160xH219/arton3493-2202f.jpg

C’est un bien beau mot yiddish que Mensch !
Dans la communauté juive, il désigne un être humain de valeur, quelqu’un de bien, une personne d’honneur.
J’ai la chance d’en connaître plusieurs qui m’ont donné leur amitié.
Ils et elles ont toujours été antiracistes, se sont opposés à la dictature franquiste, ont soutenu les Vietnamiens, dénoncé le colonialisme belge, appuyé les luttes de libération d’Algérie, d’Afrique du Sud et d’Amérique latine, manifesté pour les Sahraouis, les Kurdes, les Roms, les Amérindiens, les réfugiés d’Afrique et d’Afghanistan... Bref, ils n’ont jamais cessé de défendre les droits des humains, ici et ailleurs.

Certains parmi les plus anciens vont régulièrement rencontrer les enfants dans les écoles pour témoigner de l’abjection du nazisme qui a conduit à l’indicible horreur d’Auschwitz.
Et tous, jeunes et vieux, manifestent aujourd’hui contre les crimes du régime de Netanyahu et s’opposent à ceux qui, dans ce pays, prétendent parler au nom de la communauté juive alors qu’ils ne sont que des propagandistes d’un régime criminel.

Le mot hébreu Dalet a, lui, une signification bien moins honorable.
Pour ceux et celles qui l’ignoreraient encore, le plan militaire appelé Dalet a été mis au point en 1947 par les leaders du mouvement sioniste et déclenché avant même la création de l’Etat d’Israël.
Son but était simple : "désarabiser" le futur pays !

Comme le déclarait alors Ben Gourion, le fondateur de l’Etat : "Le nettoyage de la Palestine demeure l’objectif premier du plan Dalet !" [2]

Au début, ce fut un réel succès : quelques 750.000 Palestiniens furent expulsés de leurs maisons ou prirent la fuite, on massacra ceux qui osaient résister – la tuerie de Deir Yassin est restée "célèbre" – et près de 400 villages furent rasés. [3]
Mais quand les bombardements cessèrent, Ben Gourion et ses acolytes durent bien constater que tous les Palestiniens n’avaient pas fui !
Il en restait 160.000 sur le territoire du nouvel Etat.
Ils constituent aujourd’hui plus de 20% de la population israélienne, considérés comme des citoyens de seconde zone et soumis aux lois d’apartheid du régime sioniste.

Lire la suite sur le site de l'UJFP

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