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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Démocratiser les relations internationales pour lutter contre le racisme (Mireille Fanon Mendès-France)

22 Avril 2011 , Rédigé par Revue de presse Publié dans #Racisme

Entre les 17 et 22 septembre prochains se tiendra à New York la quatrième Conférence contre le racisme, la xénophobie, la discrimination et l'intolérance qui y est associée, 10 ans après la première édition tenue à Durban. Mireille Fanon-Mendès France (Attac) revient sur les enjeux qui y sont associés: d'après elle, la lutte contre le racisme passe avant-tout par une «démocratisation des relations internationales».

 

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Enjeux de cette 4ème Conférence

Dix ans après Durban 2001, les Etats -alors que la Déclaration et le Programme d'action obtenu à Durban les y engageait fortement- n'ont pratiquement pas agi au regard de cette Déclaration: nombre de personnes sont toujours victimes de racisme, de discriminations graves, comme les migrants ou les Roms qui se voient appliquer des politiques que la Cour européenne des droits de l'homme dénonce. Des pays votent par ailleurs des lois xénophobes en violation avec la Déclaration Universelle des droits de l'homme mais aussi des normes impératives de l'ONU. Ailleurs on érige de murs pour se protéger et organise des populations en les assignant à communauté ou à résidence ou en leur imposant une partition en violation des normes du droit international. Et l'instauration d'un apartheid d'État en Israël à l'égard des Palestiniens d'Israël mais aussi contre les Palestiniens des territoires illégalement occupés, imposition d'un blocus à l'égard de la population de la Bande de Gaza, au prétexte qu'elle est une «entité hostile» alors que l'ensemble de ces populations sont victimes de discrimination sociale, politique et juridique; mais aussi sont confrontées à de nouvelles formes de racisme induites par les discours ouvertement racistes de dirigeants politiques. Instrumentalisation enfin de certaines populations désignées comme étant responsables de dysfonctionnements alors que ce sont les politiques des États et du système financier, dans sa violence structurelle, qui doivent être questionnées. L'enjeu est de taille et la tâche surhumaine.

 

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