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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Déclaration du MRAP d’Aubervilliers sur le 17 octobre 1961

18 Octobre 2012 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Colonisation, #Algérie (1830-1962), #MRAP expressions plurielles

Déclaration du CL du MRAP d'Aubervilliers sur le 17 octobre 1961 lors de la commémoration tenue, le mercredi 17 octobre 2012 à 11h, devant la passerelle de la Fraternité. Cette initiative a été menée en partenariat avec des représentants de la société civile, dont le 93 au Coeur de la République, le maire d'Aubervilliers, le consulat général d'Algérie à Bobigny et le PCF.


 

La société civile et la mairie d’Aubervilliers s’organisent, aujourd’hui, pour donner à ce 51ème anniversaire du massacre du 17 octobre 1961 un caractère particulier. Un collectif d’associations de droits de l’homme s’est mobilisé pour interpeller et demander au Président de la République française et son gouvernement la reconnaissance de ce Crime d'Etat mais aussi pour s’exprimer sur ces sombres événements de l’histoire de France. Dans une telle situation, le devoir de mémoire s'impose de lui-même.

 

La France peut cicatriser les blessures de l’histoire commune et instaurer la sérénité dans les relations entre les deux peuples ; français et algérien. Une loi mémorielle pourrait être envisagée comme une solution, pour instaurer la décrispation entre les deux peuples.

 

En France, le concept de lois mémorielles a été forgé depuis plusieurs années autours de textes essentiels : la Loi Gayssot du 13 juillet 1990 qui a instauré le délit de contestation des crimes contre l’Humanité, la Loi du 29 janvier 2001 qui reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915, la Loi Taubira du 21 mai 2001 reconnaissant la traite et l’esclavage en tant que crimes contre l’humanité.

 

 

Il est vrai qu’un tel débat sur la pertinence d’une telle intervention législative pourrait être relancé et conduirait à la division tant la classe politique que la communauté scientifique ainsi que le monde de la presse.

 

Le courage politique, à ce 17 octobre 2012, veut qu’une proposition de loi venant de la majorité parlementaire ou un projet de loi émanant du gouvernement pour reconnaître cette période sombre de l’histoire de la France et participer à éviter certains bégaiements de l’histoire.

La société civile et la mairie d’Aubervilliers s’organisent, aujourd’hui, pour donner à ce 51ème anniversaire du massacre du 17 octobre 1961 un caractère particulier. Un collectif d’associations de droits de l’homme s’est mobilisé pour interpeller et demander au Président de la République française et son gouvernement la reconnaissance de ce Crime d'Etat mais aussi pour s’exprimer sur ces sombres événements de l’histoire de France. Dans une telle situation, le devoir de mémoire s'impose de lui-même.

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