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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Comment la Grande Guerre redessina le Proche-Orient (Qantara)

23 Août 2014 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Proche et Moyen-Orient

qantaraPrésentation du numéro 92 - Été 2014

Découvrez le dossier
Le Proche-Orient est le grand absent des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale. Pourtant, l’entrée en guerre de l’Empire ottoman au côté de l’Allemagne et de l’Autriche a bel et bien affecté le déroulement du conflit. Et la défaite germano-ottomane, suivie du dépeçage de l’Empire ottoman par les puissances victorieuses, a eu sur les peuples arabes « libérés » du joug turc – palestiniens, jordaniens, syriens, irakiens – les conséquences incommensurables que l’on sait. Car par-delà leur lutte contre l’ennemi commun, c’est bien à une guerre dans la guerre que se livrèrent – diplomatiquement – les deux grandes puissances coloniales anglaises et françaises, avec pour enjeu la mainmise sur le Proche-Orient.

Le dossier spécial. Au début de la Première Guerre mondiale, le Moyen-Orient n’était qu’un théâtre secondaire. Mais les choses changent en 1916, quand les Britanniques se lancent en Palestine, non pour porter un coup fatal à l’armée ottomane, mais pour préparer l’après-guerre en bonne position. Le futur découpage de la région a été dessiné d’abord par les Accords Sykes-Picot signés secrètement en 1916, mais c’est le poids militaire sur le terrain qui décidera de l’avenir. Et les Anglais ont un atout : Fayçal et la Révolte arabe à qui ils veulent laisser la Syrie au détriment des Français. C’est cette histoire à la fois militaire et stratégique que reconstitue le dossier de Qantara.

http://www.imarabe.org/au-sommaire-du-dossier-qantara-92-0

Au sommaire de ce dossier notamment un article de l’historien Jacques Frémeaux sur l’engagement de la France au Proche-Orient durant les années 1914-1919, un engagement militaire assez modeste et toujours en soutien aux Britanniques ; un éclairage sur les enjeux que représentait le Canal de Suez pour les Anglais par Caroline Piquet ; et le dessein de la « Grande Syrie », qui était selon Julie d’Andurain indissociable de la politique coloniale de la France au Moyen-Orient. Également un extrait de l’imposante biographie de Fayçal héros de la Révolte arabe, par Ali A. Allawi suivi d’une analyse sur la manière dont les Anglais ont remodelé le Moyen-Orient à leur mesure. Une chronologie détaillée, une bibliographie et de nombreux encadrés pour des éclairages ponctuels complètent le dossier.

Disponible en kiosque

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