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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Charonne, 8 février 1962, un massacre d'État (MRAP Paris 5-13)

20 Février 2013 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Colonisation, #Algérie (1830-1962), #Informations militantes

MRAP 5e/13e, BP 61, 75227, Paris cedex 05


 Charonne


8 février 1962 : un massacre d'État


Charonne.jpg

Film : D. Kupferstein


B.-D. : D. et A. Frappier


27 février 2013 20 heures

Centre culturel La Clef

Rue de la Clef

M° Censier-Daubenton ; bus 47


Daniel Kupferstein, Mourir à Charonne, pourquoi ?

Film documentaire, 2010

 

Le 8 février 1962, à l’appel de plusieurs syndicats et partis de gauche, une manifestation est organisée à Paris pour protester contre une série d’attentats perpétrés par un mouvement fasciste : l’OAS.

 À 19h30, lors de la dispersion de la manifestation, les brigades spéciales de la police parisienne chargent violemment les manifestants. On relèvera 8 morts. Un 9ème mourra quelques semaines plus tard à l’hôpital. Tous étaient adhérents à la CGT et huit d’entre eux membres du Parti communiste français. 
Pourtant, comme pour la répression de la manifestation des Algériens le 17 octobre 1961, les responsables de ces massacres, n’ont jamais été jugés. Aujourd’hui, on attend toujours la reconnaissance officielle de ces crimes d’État.

 

Alain et Désirée Frappier, Dans l’ombre de Charonne 
Récit graphique en noir et blanc. Préface de Benjamin Stora. Ed. du Mauconduit 

OmbreCharonne-Couv.jpeg


Maryse, une jeune lycéenne de 17 ans, décide, le 8 février 1962, de participer à la manifestation contre le fascisme et pour la paix en Algérie. 
La manifestation organisée par des syndicats et partis de gauche est interdite par le préfet Maurice Papon.
La répression est terrible. La police charge avec une violence extrême. Prise de panique, Maryse se retrouve projetée dans les marches du métro Charonne, ensevelie sous un magma humain, tandis que des policiers enragés frappent et jettent des grilles de fonte sur cet amoncellement de corps réduits à l’impuissance.

50 ans plus tard, Maryse Douek-Tripier, devenue sociologue, profondément marquée par ce drame dont elle est sortie miraculeusement indemne, livre son témoignage...


Un pot amical clôturera le débat                                                                                                   PAF

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