| BENARAB Abdelkader, Frantz Fanon, l'homme de rupture, préf. Lilyan Kesteloot, Alfabarre, coll. Les Fourmis rouges dans nos sommeils, 2010, 83 p. 11 euro C'est avec beaucoup de finesse que Abdelkader Benarab distingue ce que Fanon estime être la cause fondamentale de l'aliénation du colonisé. Il décortique avec clarté les motifs que Fanon oppose au raisonnement d'Hegel concernant les rapports du maître et de l'esclave. Il éclaire les relations ambiguës de Sartre et de Fanon, notamment à propos de la préface des Damnés. Pourquoi Fanon homme de rupture, alors que la majorité de ses contemporains colonisés aspiraient, en dépit et au-delà de la colonisation, à « une rencontre bien totale » et « une postulation de la fraternité » (Césaire), au « rendez-vous du donner et du recevoir » (Senghor), à « l'humanisme universel » (Alioune Diop, Rabemananjara etc.) ? A. Benarab conforte aussi ses arguments en référant aux travaux d'Edward Said et Homi Bhabha. |
| BOUVIER Pierre, Fanon, Éd. universitaires, coll. Les Justes, 1971, 132 p |
| BOUVIER Pierre, Aimé Césaire et Frantz Fanon : portraits de (dé)colonisés, Les Belles lettres, 2010, 288 p. 27 euro Ils sont tous deux Martiniquais. Ils ont tous deux lutté contre le colonialisme et l'héritage de la traite et de l'esclavage. L'un est célébré par la République française (Césaire), l'autre presque ignoré (Fanon). L'analyse croisée de leur biographie et de leurs écrits éclaire les débats les plus actuels sur la mémoire des femmes et des hommes d'origine africaine et les difficultés à se débarrasser de l'aliénation coloniale. Frantz Fanon (1925-1961), médecin et psychiatre, se confronte aux faux-semblants identitaires des colonisés dans les départements d'Outre-mer et d'Afrique du Nord : ses consultations psychiatriques lui révèlent les stigmates infligés par leur statut aux Antillais et aux immigrés maghrébins et sahéliens. Il dénonce les pratiques asservissantes qu'impose l'assimilation et devient ainsi le porte-parole des générations contestataires. Ces deux fils de la Martinique ont atteint une dimension universelle qui aujourd'hui particulièrement nous donne la mesure et l'intelligence des attentes et des enjeux de l'ère post-coloniale. Pierre Bouvier est professeur émérite à l'Université Paris X-Nanterre et chercheur au Laboratoire d'anthropologie des institutions et des organisations sociales. Il est le fondateur de la revue Socio-anthropologie. On lui doit l'invention du terme "lien social". |
| CAUTE David, Frantz Fanon, trad. de l'anglais Guy Durand, Seghers, coll. Les Maîtres modernes, 1970, 176 p. |
| CHAULET-ACHOUR Christiane, Frantz Fanon, l'importun, préf. Behja Traversac, éd. Chèvre-feuille étoilée, coll. Autres espaces, 2004, 79 p. 5 euro " Ô mon corps, fais toujours de moi un homme qui interroge ! " Des générations de Martiniquais, de Français, d'Algériens, ne connaissent pas le nom de Frantz Fanon. Pourtant, ce psychiatre, ce résistant, ce révolutionnaire a été leur concitoyen. Christiane Chaulet Achour retrace pour nous le chemin que cet homme, mort à 36 ans, a emprunté dans le contexte de la décolonisation. Sa position sur l'irruption des femmes dans la sphère publique à l'occasion de la lutte d'indépendance de l'Algérie nous paraît exemplaire de sa pensée politique mais aussi philosophique. Plus qu'un acte de mémoire, ce texte est une invitation à découvrir à quel point la pensée dense et fulgurante de Fanon et ses analyses sur la violence et la culture restent actuelles. |
| CHAULET-ACHOUR Christiane (dir.), Frantz Fanon et l'Algérie, Algérie Littérature Action, n° 153-156, Marsa éd., 2011, 153 p. 24 euro |
| CHAULET-ACHOUR Christiane (dir.), Frantz Fanon, figure du dépassement, Encrage/CRTF, 2011, 147 p.16 euro |
| CHERKI Alice, Frantz Fanon : portrait, nouv. éd., postf. inédite, Le Seuil, 2011, 329 p. 20 euro L'itinéraire de Frantz Fanon, né antillais, mort algérien, et son témoignage de psychiatre, d'écrivain, de penseur politiquement engagé reviennent éclairer les désordres et les violences d'aujourd'hui. Fanon est mort à 36 ans, à un âge où souvent une vie d'homme ne fait que commencer. Mais toutes ses mises en garde aux pays colonisés en voie d'indépendance se sont révélées prophétiques. De même, ses réflexions sur la folie, le racisme, et sur un universalisme confisqué par les puissants, à peine audibles en son temps, ne cessent de nous atteindre et de nous concerner. L'auteur des " Damnés de la terre " a produit une oeuvre " irrecevable ". Son propre parcours ne l'était pas moins et la manière dont il s'interrogeait sur " la culture dite d'origine ", sur le regard de l'autre et sur la honte n'a pas toujours été reconnue. Particulièrement qualifiée pour dresser ce portrait biographique et intellectuel, Alice Cherki a bien connu Frantz Fanon, travaillé à ses côtés, en Algérie et en Tunisie, dans son service psychiatrique, et partagé son engagement politique durant la guerre d'Algérie. Elle nous apporte son témoignage distancié sur un Fanon éveilleur de consciences, généreux sans concessions, habité par le sentiment tragique de la vie et par un espoir obstiné en l'Homme. Alice Cherki. Née à Alger d'une famille juive, elle a participé activement à la lutte pour l'indépendance. Psychiatre et psychanalyste, elle est coauteur de deux ouvrages, Retour à Lacan ? (Fayard, 1981) et Les juifs d'Algérie (Éditions du Scribe, 1987). Elle a publié plusieurs articles portant sur les enjeux psychiques des silences de l'Histoire. |
| DACY Elo (éd.), L'Actualité de Frantz Fanon : actes du colloque de Brazzaville, 12-16 décembre 1984, Karthala, coll. Lettres du Sud, 1986, 347 p. Avec des articles de Joseph Asselam, Yves Benot, Dominique Bounsasa, Elo Dacy, Herniette Didillon, Emmanuel B. Dongala, Michel Fabre, Jacques Fredj, Richard Gérard Gambou, Michel Giraud, Robert Jouanny, Edmond Jouve, Ambroise Kom, Abel Kouvouama, Marcel Manville, Clément Mbom, Bikindu Milandu, Josué Ndamba, M.a M. Ngal, Henri Ossebi, A. Quéfellec, Jean Marie Soungoua et des allocutions de Daniel Abibi, Adrien Huannou et Sylvain Makosso-Makosso. |
| FANON Joby, Frantz Fanon : de la Martinique à l'Algérie et à l'Afrique, préf. Roland Suvélor, L'Harmatan, 2004, 244 p., ill. 23 euro De Peau noire, masques blancs (1952) à Pour une révolution africaine (1964), en passant par L'an V de la révolution algérienne (1959) et Les damnés de la terre l'oeuvre du psychiatre martiniquais Frantz Fanon a profondément marqué l'immense courant de pensée qui, après la seconde guerre mondiale, a fortement contribué à la libération des peuples colonisés. Face aux malentendus, Joby Fanon, frère aîné de Frantz Fanon, présente une étude qui reprend les choses par leur commencement et retrace le parcours d'un homme parmi les hommes. |
| Frantz Fanon, Sud/Nord - Folies et cultures, n° 22, Érès, 2008, 176 p. 19 euro S'il est un psychiatre qui a poussé jusqu'au bout le souci de s'interroger - et d'être interrogé - sur ses propres démarches, c'est bien Franz Fanon dont nous savons hélas qu'il est absolument ignoré aujourd'hui par la très grande majorité des psychiatres (plus particulièrement des psychiatres français), formatés qu'ils sont par le rouleau compresseur des prétendues sciences pures et dures, les modes nord-américaines et l'immixtion croissante de l' industrie pharmaceutique souveraine dans leurs formations. Connus et étudiés dans plus de cinquante pays, ses principaux ouvrages sont traduits dans toutes les langues. Et pourtant son pays est avare en hommages. Qu'a-t-il montré de si gênant ? Les textes qui suivent répondent à cette question, chacun à sa manière. Certains d'entre eux anciens et peu connus, d'autres publiés plus récemment, et enfin de nombreux textes inédits - entre autres d'amis antillais et algériens - viennent s'entrecroiser avec des témoignages de ceux qui l'ont connu, pour dresser un portrait le plus fidèle possible de Fanon et manifester ce qu'il a de résolument actuel et exemplaire pour beaucoup de ceux qui gardent vivante la mémoire de cet homme illustre comme pour ceux qui ne le connaissent pas encore. |
| Frantz Fanon, 50 ans après..., ContreTemps, n° 10, Syllepse, 2011, 160 p. 12 euro Frantz Fanon, ce révolutionnaire disparu il y a 50 ans, dont l'oeuvre a connu une éclipse, mérite aujourd'hui un retour et une réflexion approfondie, pour en redécouvrir toute la force. C'est le propos des articles de Rafik Chekkat, Peter Hallward et Leo Zeilig |
| GENDZIER Irène, Frantz Fanon, trad. de l'anglais Edouard Deliman, Le Seuil, coll. L'Histoire immédiate, 1976, 286 p. Irène Gendzier nous donne la biographie la plus complète de l'homme qui écrivit Les Damnés de la terre en la doublant d'une étude critique de ses oeuvres, replacées dans les milieux où Fanon vécut et agit, de sa Martinique natale à l'Algérie en guerre. Elle met admirablement en lumière l'influence décisive que l'expérience du psychiatre a eue sur la courte carrière du révolutionnaire. Le message de Fanon ne s'adresse pas seulement à ses "frères de couleur" ou à ses anciens compagnons de lutte, mais à tous les exploités. Ces hommes et ces femmes sont parmi nous. La "psychose du colonisé" a pu s'estomper avec la décolonisation, d'ailleurs inachevée. Mais la psychose de l'opprimé demeure aussi vive et universelle que jamais. Le tocsin de Fanon sonne bien pour nous tous. Irène Gendzier enseigne l'histoire à l'université de Boston et poursuit au Radcliffe Institute des recherches sur le Maghreb et le Moyen-Orient. Elle a écrit the Practical Visions of Yagub Sarvu , Harvard University Press, 1966 et a Middle East Reader , Pegasus-Bobbs Merrill, 1970. |
| HADDAB Mustapha (dir.), Actes du colloque international Frantz Fanon : Alger les 6 et 7 juillet 2009, CNRPAH, Alger, 2011, 294 p., ill |
| LUCAS Philippe, Sociologie de Frantz Fanon : contribution à une anthropologie de la libération,SNED, Alger, coll. Études et documents, 1971, 222 p |
| LUCRECE André, Frantz Fanon et les Antilles : l'empreinte d'une pensée, Fort-de-France, Le Teneur, 2011, 166 p. 20 euro Il est question dans ce livre de répondre à l'oubli inconcevable qui frappe la pensée de Frantz Fanon. Cet oubli ne relève ni d'une distraction ni d'une étourderie. Elle est la marque d'un parti pris qui prend la forme d'un ajournement et d'un aveuglement, venant d'une part de gens qui voudraient nous faire croire qu'il s'agit d'une pensée fragilisée par l'obsolescence, venant d'autre part d'auteurs qu'une telle pensée dérange et qui pratiquent une hostilité soigneusement distillée. Le scandale que constitue l'incommensurable éclipse d'une pensée conçue dans l'acte et la vérité d'une réalité concrète nous ordonne la réinscription de l'oeuvre de Frantz Fanon au coeur de la réflexion sur la réalité d'aujourd'hui. En premier lieu, sur la réalité antillaise |
| MACEY David, Frantz Fanon, une vie, trad. de l'anglais Christophe Jaquet et Marc Saint-Upéry, La Découverte, coll. Cahiers libres, 2011, 599 p. 28 euro Plus on s'éloigne de sa mort, survenue le 6 décembre 1961, plus Frantz Fanon semble d'actualité. C'est ce que montre David Macey dans cet ouvrage qui s' est imposé comme la biographie de référence sur le penseur de l' émancipation, aux vies enchevêtrées : depuis la Martinique, d'où il s' engagea, jeune homme, dans les forces de la France libre pour libérer la métropole du joug nazi, jusqu'à son inhumation en Algérie, - son pays d' adoption, quelques mois seulement avant l'indépendance de ce pays. Colonisé et descendant d'esclave, Fanon le demeura dans chaque ligne qu'il écrivit. Algérien et africain, il le devint par choix et par nécessité, après son installation comme psychiatre en Afrique du Nord. Inscrivant avec une étonnante précision chaque épisode de la vie de Fanon dans son contexte, tant historique qu'idéologique, éclairant ce destin hors norme grâce aux témoignages de ses proches et de ses contemporains, David Macey libère l' auteur des Damnés de la terre des mythologies dans lesquelles son personnage a été trop souvent enfermé, icône du tiers monde ou, ensuite, star des études « postcoloniales ». Plutôt que de le faire vivre en théories, David Macey cherche au contraire à redonner chair à cet homme bouillonnant. En le réinscrivant dans son temps, en ne cachant pas ses contradictions et ses tâtonnements, en ne négligeant aucune facette de la carrière de ce révolutionnaire qui fut aussi psychiatre, David Macey offre de nouvelles clés pour comprendre l'extraordinaire fécondité de l'oeuvre de Frantz Fanon. |
| MBOM Clément, Frantz Fanon aujourd'hui et demain : réflexions sur le tiers-monde, Nathan, 1985, 318 p. |
| Pour Frantz Fanon, Les Temps modernes, n° 635-636, novembre-décembre 2005/janvier 2006. 130 pages d'articles et de témoignages, dont de Jean Améry, James A. Arnold, Bryan Cheyette, Azzedine Haddour, Jean Khalfa, Claude Lanzmann et Robert J.C. Young... |
| RENAULT Matthieu, Frantz Fanon : de l'anticolonialisme à la critique postcoloniale, Amsterdam, 2011, 218 p. 14 euro Si, depuis le début des années 2000, après des années d'occultation, la figure de Fanon fait retour dans les champs académique et militant francophones, c'est avant tout pour célébrer "l'homme d'action", le révolutionnaire, au détriment de « l'homme de pensée », du théoricien. Cette approche presque exclusivement biographique tend à faire de Fanon un dépassé et, par suite, un "dé-pensé". Elle se révèle en outre étroitement liée à la défiance teintée de méconnaissance à l'égard de la diffusion des études postcoloniales dans les universités françaises. Il est vrai que, si les études postcoloniales et les études fanoniennes anglophones ont eu l'indéniable mérite de réhabiliter Fanon en tant qu' intellectuel et penseur de tout premier ordre, il est légitime de leur reprocher d'avoir également opéré une certaine décontextualisation tendant à gommer la singularité de l'intervention théorique et politique du psychiatre martiniquais. Si nous désirons aujourd'hui faire de Fanon notre contemporain, il est donc nécessaire d'aller au-delà du conflit des interprétations qui oppose les figures exclusives du "Fanon anticolonial" (historique) et du "Fanon postcolonial", au-delà de cet écartèlement entre un passé et un futur qui privent Fanon de tout présent. Il faut s'attacher à comprendre le moment fanonien en tant que moment transitionnel, il faut déceler dans ses écrits le commencement d'un certain postcolonialisme au sein de l'anticolonialisme, d'un postcolonialisme de guerre qui révèle, par contraste, les difficultés de la critique postcoloniale actuelle à théoriser la violence et à penser ensemble, dans la lignée de Fanon, guerre et décolonisation des savoirs. Tel est l'enjeu de ce portrait théorique en situation. Matthieu Renault a soutenu sa thèse de doctorat en philosophie politique sur Frantz Fanon et les langages décoloniaux en septembre 2011. |
| SORTIR DU COLONIALISME (Collectif), Frantz Fanon, penseur de l'émancipation, Les Petits matins, à paraître, 5 euro |
| TOUMSON Roger (dir.), Frantz Fanon : mémorial international, 31 mars-3 avril 1982, Fort-de-France, Présence africaine, 1984. Par-delà ses destinataires immédiats, transcendant la différence des conditions et des états, les antinomies raciales et sociologiques, les stratégies fatales des psychologies et des structures, le message de Frantz Fanon s'adressait à tous les hommes de bonne volonté épris de justice et d'équité. 1961, 1981. Vingt ans après sa mort, l'heure du bilan n'était-elle pas venue ? Le Mémorial international Frantz Fanon qui se tint à Fort-de-France du 31 mars au 1er avril 1982 eut pour fin d'introduire à cette question. Venus de la Caraïbe, des Etats-Unis, d'Europe, d'Afrique et du Japon, les analystes s'appliquèrent à mesurer leur champ problématique : psychiatrie, psychanalyse, philosophie, sociologie, littérature, politique. "Présence et situation de Frantz Fanon", tel est le thème commun aux diverses contributions réunies dans le présent volume. Elles sont disparates. Mais à tout prendre la difficulté d'ajuster le discours interprétatif à son objet pourrait-elle, ici, étonner ? Frantz Fanon : auteur subversif, penseur d'avenir. |
| Vers une pensée politique postcoloniale : à partir de Frantz Fanon Tumultes, n° 31, Kimé, 2008, 201 p. 20 euro Frantz Fanon peut être considéré comme le précurseur de la théorie post-coloniale. Ce numéro de Tumultes se propose d'explorer les pistes tracées depuis la période de la décolonisation. Il rassemblera certains textes écrits à partir de présentations faites au colloque organisé par le CSPRP à l'automne 2007 "Penser aujourd'hui à partir de Frantz Fanon". Y seront joints un certain nombre d'articles qui viendront compléter ces perspectives, ouvrant à des problématiques telles que la question de l'Empire et de l'État ou celle du rapport entre genre et citoyenneté en post-colonie. Il s'agira d'abord de reprendre les analyses de Frantz Fanon sur le phénomène colonial, dans sa complexité politique et psychologique (Harbi, Murard, Yacine), puis à partir de Fanon de poser la question des assignations identitaires, assignations raciales, nationales, ou sexuelles (Basto, Guimaraes, Marton, Rocchi). Enfin sera posée la question de ce qu'il en est d'une citoyenneté post-coloniale, avec toute la dimension du rapport Empire/État que cela implique, et la nécessaire prise en compte de la construction du masculin et du féminin (genre) dans l'élaboration de cette citoyenneté (Banerjee, Chatterjee, McFadden, Menon, Samaddar). Quelques-uns des auteurs de ces articles vivent et écrivent en France - dont deux qui sont originaires d'Algérie -, les autres vivent en Afrique, en Israël, au Brésil, aux États-Unis, en Inde. C'est dire la composante largement internationale de ce numéro. Articles de Maria-Beneditta Basto, Mohammed Harbi, Numa Murard, Jean-Paul Rocchi, Tassadit Yacine, Paula Banerjee, Partha Chatterjee, Lewis Gordon, Antonio Sergio Guimaraes, Patricia McFadden, Ruchama |
| ZAHAR Renate, L'oeuvre de Frantz Fanon : colonialisme et aliénation, trad. de l'allemand Roger Dangeville, François Maspero, coll. PCM, 1970, 125 p. |
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