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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

A Béziers, le laboratoire de la nouvelle extrême droite de Robert Ménard (Marine Turchi)

13 Février 2015 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Extrême-droite

Soutenu par le FN, Robert Ménard érige sa gestion en « exemple » et multiplie les coups de com'. Du vent pour certains. Pour d'autres, les bases d'un laboratoire d'une nouvelle extrême droite, à mi-chemin entre le FN, les identitaires et le modèle du maire d'Orange Jacques Bompard.

De notre envoyée spéciale à Béziers.- « On verra les résultats des élections dans deux mois. » C'est la réponse qu'apporte Robert Ménard à toutes les critiques. Le maire de Béziers, qui présente des candidats dans trois cantons en binôme avec le Front national, se targue d'avoir les Biterrois derrière lui. « Les gens ont besoin de sécurité, de propreté, et aussi de rêver. Ils mesurent qu’ils ont une équipe qui diffère radicalement de la précédente. On va voir s’ils en sont contents ou pas. C’est le seul jugement qui m’importe. »

 

http://static.mediapart.fr/files/imagecache/300_pixels/media_26883/Capture_decran_2015-02-11_a_11.51.25.pngDans cette ville de 71 000 habitants, Robert Ménard met en place le laboratoire d'une nouvelle extrême droite, à mi-chemin entre le Front national, les identitaires et le modèle du maire d'Orange Jacques Bompard. « Ici, ce n’est pas le Front national », souligne son adversaire socialiste Jean-Michel du Plaa. Pour ce conseiller général et municipal, une autre extrême droite s'est installée à Béziers, « qui recycle les thèmes du FN, avec la touche personnelle de Ménard, et sans les contraintes qui pèsent sur les maires frontistes ». Car ici, Ménard « fait ce qu'il veut ».

Au conseil municipal, l'ancien patron de Reporters sans frontières invective les journalistes comme ses opposants politiques, « le même petit monde », explique-t-il à Mediapart. Aux premiers, il reproche de « défendre l’ordre existant et leur rêve, ce monde dont les gens ne veulent plus ». Les seconds sont qualifiés de « traîtres à (leur) ville ». Ce climat de tensions permanentes, il l'assume : « Je ne suis pas un maire qui veut que les choses se passent comme elles se sont toujours passées. Quand vous faites le changement contre des gens qui ont amené la ville dans l’état où elle est, vous pensez que ça va se passer avec une fleur au fusil ? » 

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