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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Services publics abîmés, violence sociale, opposition muselée : le bilan des villes gérées par le RN (Jean-François Poupelin)

28 Juin 2024 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #RN Rassemblement national

Casse des services publics, autoritarisme, obsession sécuritaire, xénophobie… Alors que le Rassemblement national n’a jamais été aussi proche de Matignon, le bilan des dix villes gérées par le parti d’extrême droite éclaire « la rupture » promise par Jordan Bardella.

Jean-François Poupelin

« On n’a pas essayé le Rassemblement national. » La ritournelle qui tourne en boucle dans les interviews d’électeurs et électrices du parti de Marine Le Pen a de quoi surprendre. Depuis 2014 et 2020, le Rassemblement national (RN) gère en effet dix municipalités, dont Fréjus (Var, 53 000 habitant·es) et Perpignan (Pyrénées-Orientales, 122 000 habitant·es).

Présentées lors des municipales de 2020 comme des « vitrines » – « la preuve que [le RN] ça marche », assure Jordan Bardella –, ces communes sont aujourd’hui totalement absentes du débat public. À croire que leur bilan n’est pas si glorieux.

De fait, plusieurs maires RN, à l’image de David Rachline à Fréjus ou de Steeve Briois à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), ont eu maille à partir avec la justice. Au-delà des affaires, les arrière-boutiques des vitrines du frontisme municipal ne sont guère plus alléchantes. Elles ont en effet largement dépassé le triptyque porté par Marine Le Pen en 2014 : baisse des impôts, renforcement de la sécurité et suppression des subventions aux « associations communautaristes ». Mediapart en dresse le bilan.

Coupes dans les services publics et violence sociale

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