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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

«Parler», le nouveau Twitter des racistes, des cadres du RN et de Marion Maréchal (Tristan Berteloot)

17 Août 2020 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Internet

De plus en plus surveillée sur les plateformes de discussion traditionnelles, l'extrême droite s'est trouvée un nouvel espace de discussion sur ce site américain sans aucune limite, qui se réfugie derrière la «liberté d'expression».

Interrogé début août par le média conservateur américain CNS News, le PDG de «Parler», John Matze, s’est empressé de partager ses citations les plus marquantes sur «son» réseau social. Elles se résument à cela : non, son site ne compte pas interdire de ses pages le racisme de la même façon que Twitter, pour la raison simple que la notion serait «trop aléatoire» à définir. Et si un chapitre des conditions d’utilisation de Parler, intitulé «discours de haine», suggère l’inverse, Matze a jugé qu’il avait été rédigé de façon «maladroite». A CNS News, qui lui faisait remarquer l’existence du texte, il a annoncé vouloir faire assouplir des règles qui pourraient être encore jugées trop restrictives par certains utilisateurs, «avec l’objectif de maximiser la liberté d’expression, la discussion en ligne, tout en conservant une réelle impression de communauté».

En règle générale, «nous nous refusons d’interdire» les opinions aux gens, «de façon aussi arbitraire», parce que ce que l’on pourrait leur reprocher «ne peut pas être clairement défini», a déclaré Matze au site conservateur. On lui demandait si Parler, qui interdit quand même son accès à des organisations terroristes, de même qu’il n’autorise pas la diffamation, ni la pornographie, avait déjà viré des utilisateurs pour apologie de la violence ou s’il comptait développer des algorithmes pour contrer certains commentaires malveillants. «Vous voyez des sites essayer d’appliquer ces règles arbitraires, et vous remarquez que les gens sont bannis de façon aléatoire. Non, nous ne poursuivrons pas cette politique», a répondu l’entrepreneur.

«Nous, le peuple»

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