Réactions à l'appel contre "le nouvel antisémitisme"
Nous publions plusieurs réactions à cet appel, qui en dénoncent toutes les incohérences, les omissions et les ignominies.
Certaines formulations des articles ci-dessous peuvent ne pas être partagées, mais ce n'est pas l'essentiel.
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'info antiraciste (Mémorial 98)
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Antisémitisme : la supercherie d'un appel.
Latifa Ibn Ziaten et Samuel Sandler La parution d'un appel contre l'antisémitisme est à priori une bonne nouvelle. Nous ne sommes jamais de trop pour lutter contre l'antisémitisme et tous les ...
http://info-antiraciste.blogspot.fr/2018/04/antisemitisme-la-supercherie-dun-appel.html
Contre l’antisémitisme, avec détermination et sang froid (Dominique Vidal)
Je partage avec les signataires du Manifeste des 300 une seule conviction : la lutte contre l’antisémitisme constitue un impératif moral et politique majeur, dans une société encore rongée par toutes les formes de racisme. Il en va de l’avenir de la démocratie et donc de la République. Mais je ne suis d’accord, ni avec leur analyse du phénomène, ni avec leur démarche pour le combattre.
Et pour cause : ils ignorent complètement les indications que nous donne, depuis des années, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), avec laquelle, je le rappelle, les institutions et organismes communautaires juifs collaborent pourtant étroitement. Le « Rapport sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie », que la Commission publie chaque année, met à la fois à notre disposition un état de l’opinion et une évaluation des violences perpétrées.
Quelles leçons se dégagent du travail des sondeurs, des sociologues et du ministère de l’Intérieur ?
- Que l’idéologie antisémite n’a cessé de reculer parmi nos concitoyens depuis la Seconde Guerre mondiale, au point d’y devenir marginale : 89 % d’entre eux considèrent les Juifs comme « des Français comme les autres », soit une proportion supérieure de 8 points à celle observée pour les musulmans et de 30 points comparée à celle des Roms ;
- Qu’en revanche, les préjugés antisémites, bien qu’en diminution, restent influents, si bien que 35 % des Français pensent encore que « les Juifs ont un rapport particulier à l’argent », 40 % que, « pour les Juifs français, Israël compte plus que la France » ou 22 % que « les Juifs ont trop de pouvoir »;
- Que les violences anti-juives, après un pic au début du siècle, ont connu depuis une décrue progressive, confirmée en 2017. Les violences antimusulmans, elles, ont culminé en 2015, alimentées par l’horreur des attentats terroristes, mais reflué elles aussi depuis. Rapportés au nombre de personnes concernées, les chiffres montrent que les Juifs constituent la principale cible des actes racistes, par ailleurs moins nombreux mais plus violents ;
- Que, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, des Juifs ont été assassinés, en tant que tels – indépendamment des attentats terroristes comme ceux de la synagogue de la rue Copernic ou de la rue des Rosiers. Si, certains de ces meurtres sont indiscutablement antisémites, comme ceux de Mohamed Merah ou d’Amedi Coulibaly, d’autres imbriquent haine des Juifs, motivations crapuleuses, voire signes de maladie mentale ;
- Que cet antisémitisme – idéologie, préjugés, violences – est le fait de groupes divers. S’il reste caractéristique de l’extrême droite, y compris du Front national dont la « dédiabolisation » n’a pas éradiqué le vieux racisme anti-juif et le négationnisme, cet antisémitisme s’est aussi développé parmi les enfants de l’immigration. Mais une sociologue comme Nonna Mayer met en garde contre le concept de « nouvel antisémitisme », inspiré des thèses de Pierre-André Taguieff qui, écrit-elle, « voit un antisémitisme masqué derrière la critique d’Israël et du sionisme, au nom de l’antiracisme et des droits de l’homme, et porté tant par l’islamisme radical que par les idéologies tiers-mondistes d’extrême gauche ».
Ces analyses, on en conviendra, tranchent avec le simplisme et l’alarmisme du Manifeste de Philippe Val.
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« Je le dis comme je le pense, un certain nombre de signataires de ce texte, avec cet texte, sont des fourriers de l’antisémitisme en France. » Le journaliste et historien Dominique Vidal réagit au « Manifeste contre le nouvel antisémitisme » publié le 22 avril par le journal Le Parisien et signé par 300 personnalités politiques, dont un ancien président de la République, trois ex-premiers ministres, des élu.e.s, des intellectuel.les,des artistes...
Y a-t-il une montée de l’antisémitisme en France ? Faut-il réécrire le Coran ? Critiquer Israël, est-ce antisémite ?
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Antisémitisme : trois questions à Dominique Vidal
" Je le dis comme je le pense, un certain nombre de signataires de ce texte, avec cet texte, sont des fourriers de l'antisémitisme en France. " Le journaliste et historien Dominique Vidal réagit au
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Contre l'antisémitisme, avec détermination et sang froid
Je partage avec les signataires du Manifeste des 300 une seule conviction : la lutte contre l'antisémitisme constitue un impératif moral et politique majeur, dans une société encore rongée par...
L'islamophobie ne sera jamais une réponse à l'antisémitisme
Il n’y a pas «d’antisémitisme musulman», tout comme il n’y a pas «d’islamophobie juive». Il y a par contre des comportements et des actes antisémites, parmi lesquels certains sont commis (aussi et entre autres) par des musulmans. Et il y a des comportements et des actes islamophobes, parmi lesquels certains sont commis (aussi et entre autres) par des juifs. Je parle ici des deux groupes que l'on cherche à antagoniser, mais cela est valable quelle que soit l'appartenance.
Il y a des moments où la haine est nue. Où elle ne prend même plus la précaution de la nuance sémantique pour se déverser. Où ceux qui la portent, ivres de leurs privilèges comme de l’impunité de leur parole, se livrent en public à ce qu’un bienveillant clinicien qualifierait de thérapie de groupe et que des historiens auront un jour la responsabilité de nommer précisément pour ce que c’est :
L’expression politique d’un racisme totalement assumé.
Le temps que nous traversons est de ceux-là et le « manifeste contre le nouvel antisémitisme » paru ce dimanche, rassemblant plus de 300 signatures de personnalités, où il est question « d’épuration ethnique » des Juifs et « d’obsolescence » de versets du Coran, en est une bien coupable culmination.
Puisqu’il n’est apparemment plus question d’avoir un débat rationnel dans ce moment de rapports de force, de désaveux, de clivages et de confrontations, qu’il nous soit tout de même permis de faire quelques remarques et rappels d’évidences pour des historiens qui, pour leur salut, n’ont pas encore l’âge de lire ces lignes, avec l’espoir de les voir un jour rire avec tendresse de ces parents dont l’amnésie (souvent) consentie ne les empêchait pas de crier « plus jamais ça ».
1) Il n’y a pas « d’antisémitisme musulman », tout comme il n’y a pas « d’islamophobie juive ».
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L'islamophobie ne sera jamais une réponse à l'antisémitisme
Il n'y a pas "d'antisémitisme musulman", tout comme il n'y a pas "d'islamophobie juive". Il y a par contre des comportements et des actes antisémites, parmi lesquels certains sont commis (aussi e...
Le «manifeste contre le nouvel antisémitisme», une logique dévastatrice (Claude Askolovitch)
ll fait de la lutte pour les juifs une composante du combat identitaire français, et cette identité exclut. Elle s'énonce dans un syllogisme. La France, sans les juifs, ne serait pas elle-même? Les juifs sont les victimes de musulmans? La France, par ces musulmans, ne sera plus la France.
Un texte est publié pour défendre les juifs, que ma mère partage et que tant de personnes signent, que pour beaucoup je ne peux qu’estimer. Pourquoi, alors, suis-je glacé par ce «manifeste contre le nouvel antisémitisme», qui témoigne d’une idéologie française, par la variété et l’ampleur de ses soutiens? Enfin, des voix s’élèvent, pour «nous», et j’en prends ombrage? Ce texte est glaçant pour la vérité dont il émane comme pour les mensonges qu’il induit. Il est terrifiant pour ce qu’il rappelle de la vie et de la mort de juifs, ici, depuis le début du siècle; et horrible pour ce qu’il nourrit: une mise en accusation des musulmans de ce pays, réputés étrangers à une véritable identité française, sauf à renoncer à leur dignité. Je ne conteste pas la bonne volonté des signataires. Je voudrais, humblement, qu’ils mesurent leur risque et leurs mots.
Dangereux syllogisme
C’est une curiosité, en République, de voir ceux qui nous garantissent –anciens gouvernants, philosophes, artistes, patrons de média ou mécène de la nouvelle économie, souscrire à ceci, comme une statistique utile: «Les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans». Comme s’il fallait étalonner la souffrance juive à l’aune d’une supposée quiétude musulmane, et non pas dans la communauté nationale; comme s’il fallait opposer le juif, enfant de la France, au «concitoyen musulman», que l’on soupçonne tellement musulman et si peu concitoyen? Le grand-rabbin de France Haïm Korsia, ayant vu cette phrase, a demandé sa suppression; Korsia est un républicain. Il ne l’a pas obtenue et a signé quand même. Le grand-rabbin fait de la politique, à son poste, et ne pouvait pas être absent quand les élites se levaient pour les juifs. Mais tout texte collectif est un piège. Il s’imprègne des obsessions de ses premiers auteurs, sous la justesse de sa cause. Comment ne pas rejoindre un texte contre l’antisémitisme, quand depuis les années 2000, des juifs ont subi la violence et l’opprobre? Comment ne pas saluer un texte qui se scandalise du départ de juifs de quartiers populaires vers des havres plus apaisés, de Garges vers Sarcelles, de la France vers Israël? Faut-il s’abstraire pour une phrase? Mais il ne s’agit pas d’une seule phrase mais d’une logique. Elle est attirante et dévastatrice. Elle fait de la lutte pour les juifs une composante du combat identitaire français, et cette identité exclut. Elle s’énonce dans un syllogisme. La France, sans les juifs, ne serait pas elle-même? Les juifs, de musulmans, sont les victimes? La France, par ces musulmans, ne sera plus la France.
Assonance. La France, par les musulmans, ne sera plus la France. Cette conclusion hante nos débats et le texte. Le perçoit-on? La défense du juif implique le refus de l’islam. Le propos est habile. Peuvent le signer ensemble de grands bourgeois humanistes, des politiques de gauche ou qui croient l’être encore, un ancien président qui troqua le libéralisme pour l’identitarisme, un chef de parti en glissade vers l’extrême droite, des journalistes de la même eau. Ils ne se ressemblent pas? Puis-je supposer qu’ils n’ont pas les mêmes raisons? Ou quelque chose se dessine, dans un consensus majoritaire, une idéologie dominante, une majorité molle, qui réprouve l’antisémitisme mais admet qu’on place, en porte-à-faux, les musulmans?
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Le "manifeste contre le nouvel antisémitisme", une logique dévastatrice
Il fait de la lutte pour les juifs une composante du combat identitaire français, et cette identité exclut. Elle s'énonce dans un syllogisme. La France, sans les juifs, ne serait pas elle-même?...
http://www.slate.fr/story/160777/manifeste-contre-nouvel-antisemitisme-logie-devastatrice
« Manifeste » du Parisien : le racisme n’a rien à faire dans la lutte contre l’antisémitisme (Julien Salingue)
Une ignominie. Difficile de qualifier par un autre terme le « Manifeste contre le nouvel antisémitisme » publié dans le Parisien le dimanche 22 avril. Un texte qui réussit le sinistre exploit, au nom de la légitime lutte contre un racisme avéré, de mettre en concurrence les victimes du racisme, de stigmatiser les MusulmanEs et de recueillir, parmi les plus de 250 signatures annoncées, celles de racistes, xénophobes et/ou islamophobes patentés.
La lutte contre l’antisémitisme est une question trop importante pour être laissée aux racistes : telle pourrait être la morale, à première vue paradoxale, qu’inspire l’appel publié par le Parisien. Car si l’antisémitisme est un fléau qui, de l’attaque de l’école Ozar Hatorah à Toulouse à la prise d’otages sanglante de l’Hyper cacher de la porte de Vincennes, peut aller jusqu’à tuer, ou figurer parmi les causes de violences ou brimades commises contre des personnes identifiées comme juives, il est illusoire et même dangereux de penser qu’il pourrait être combattu par des initiatives telles que ce « manifeste ».
Hiérarchie des racismes
« La dénonciation de l’islamophobie – qui n’est pas le racisme anti-Arabe à combattre – dissimule les chiffres du ministère de l’Intérieur : les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans. » Par cette phrase, l’appel assume une posture de division et de mise en concurrence des racismes. Une posture à laquelle il est inutile de répondre en se lançant dans une bataille des chiffres, qui reviendrait à participer à cette mise en concurrence, et à nier cette vérité pourtant évidente : les racismes, qu’ils soient anti-rom, anti-juif, anti-noir, anti-arabe, anti-musulman, se nourrissent et se renforcent entre eux, tant ils sont partie prenante d’une même vision du monde faite de séparation, de classement, d’oppression, d’exclusion.
En hiérarchisant les racismes, au moyen de comparaisons chiffrées et de formules outrancières (« une épuration ethnique à bas bruit »), le « Manifeste » hiérarchise de facto les luttes antiracistes, en laissant entendre qu’il y aurait un racisme principal et des racismes secondaires, et que la lutte contre le premier justifierait de relativiser les seconds, voire de les nier, ou même de les justifier. Ainsi que l'a souligné Dominique Vidal dans une réponse à l’appel, publiée sur Mediapart1, « hiérarchiser les racismes, c’est tomber dans le racisme. Et hiérarchiser le combat contre le racisme, c’est le saboter. » On comprend dès lors pourquoi on retrouve parmi les signataires, entre autres, Nicolas Sarkozy2, Manuel Valls3, Laurent Wauquiez4, Christian Estrosi5, Éric Ciotti6 ou Alain Finkielkraut7, qui auraient très probablement éprouvé les pires difficultés à signer une tribune dénonçant à égalité toutes les formes de racisme.
Stigmatisation des MusulmanEs
Et ce n’est pas tout. Le « Manifeste » a sa logique propre, qui ne se limite pas à contester le statut de victimes aux MusulmanEs, mais qui les rend en outre responsables du « nouvel antisémitisme ». Dans la dernière partie du texte, on découvre ainsi une interpellation de « l’Islam de France », sans plus de précision, sommé d’ « ouvrir la voie » dans le combat contre l’antisémitisme. Comme l’a relevé Claude Askolovitch dans une critique au vitriol de l’appel publiée sur Slate.fr8, « le manifeste rend [ainsi] responsable chaque musulman de la violence de quelques-uns ». Difficile en effet, devant une telle interpellation, de ne pas avoir la désagréable impression que, sous couvert de dénonciation du djihadisme, les signataires de l’appel considèrent que les MusulmanEs sont davantage comptables de l’antisémitisme que le reste de la population…
L’antisémitisme de l’extrême droite est d’ailleurs à peine évoqué, sans même parler des tentatives de réhabilitation de Maurras et Céline, ou du révisionnisme d’un Éric Zemmour défendant la thèse selon laquelle Vichy aurait protégé les Juifs français. La gauche radicale est, en revanche, directement attaquée : elle aurait « trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des Juifs en victimes de la société ». Un amalgame lamentable, que nous avions récemment eu l’occasion de dénoncer après les déclarations du président du CRIF lors de la « marche blanche » en hommage à Mireille Knoll9. Une confirmation que ce « Manifeste », quelles que soient les intentions de certainEs de ses signataires, s’inscrit dans des logiques instrumentales, identitaires et exclusives, celles-là même qui forment la matrice de tous les racismes, y compris l’antisémitisme, et renforce les phénomènes qu’il prétend combattre.
L’antiracisme ne se divise pas
L'antisémitisme est une gangrène, un poison mortel qu’il est indispensable de combattre au quotidien, en ne cédant jamais le moindre pouce de terrain aux tenants de la haine des Juifs, qu’ils appartiennent à l’extrême droite « classique » ou qu’ils se revendiquent des idéologies djihadistes. Et l’on ne réaffirmera jamais assez la nécessité de lutter contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, d’où qu’elles viennent, a fortiori dans un contexte national et international où les courants ultra réactionnaires sont en pleine expansion, quand ils ne participent pas directement à l’exercice du pouvoir. L’exemple de Viktor Orban en Hongrie, qui vomit à la fois sa haine antisémite et sa haine islamophobe, est malheureusement éloquent, et inquiétant.
Ce nécessaire combat ne peut toutefois s’accommoder des tentatives de récupération et d’instrumentalisation politiciennes, qui non seulement donnent souvent lieu à des amalgames scandaleux et à un racisme à rebours mais qui, par là même, dénaturent et desservent profondément la lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme. Lorsque l’on sait que quelques heures après la publication du « Manifeste », l’un de ses signataires, André Bercoff, se félicitait sur Twitter10 de l’opération anti-migrantEs menée par Génération identitaire au col de l’Échelle, on mesure à quel point la tribune publiée dans le Parisien n’a rien à voir avec l’antiracisme qui, pour pouvoir réellement faire reculer les idéologies et les politiques oppressives et discriminatoires, sans évidemment nier les spécificités propres à chaque forme de racisme, ne peut se laisser diviser.
Julien Salingue
- 1. « Contre l’antisémitisme, avec détermination et sang-froid ».
- 2. « L’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ».
- 3. « Les Roms ont vocation à rester en Roumanie ».
- 4. « Quand je vois des ports ostentatoires de djellabas le vendredi, je sais que j’ai affaire à un test de l’islam politique ».
- 5. « Ce qui me révolte le plus, c'est de donner le droit de vote à des personnes qui haïssent la France, qui détestent la laïcité et qui refusent nos lois ».
- 6. « [À Nice], il n’y a pas d’accueil de migrants de Calais et je m’en réjouis, […] et je souligne d’ailleurs que le département que je préside a voté une motion pour s’opposer à cet accueil ».
- 7. « Le petit peuple blanc est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny. Il était nombreux et seul. Les non-souchiens brillaient par leur absence ».
- 8. « Le "manifeste contre le nouvel antisémitisme", une logique dévastatrice ».
- 9. « Expulsion de Jean-Luc Mélenchon et de la FI de la "marche blanche" : la faute aux ignobles amalgames du CRIF ».
- 10. Voir le tweet d'André Bercoff.
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" Manifeste " du Parisien : le racisme n'a rien à faire dans la lutte contre l'antisémitisme
Une ignominie. Difficile de qualifier par un autre terme le " Manifeste contre le nouvel antisémitisme " publié dans le Parisien le dimanche 22 avril. Un texte qui réussit le sinistre exploit, a...
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