Ce samedi 9 septembre, une semaine après le premier essai de la bombe H nord-coréenne, Dieudonné, businessman-humoriste et président-fondateur de la "Ligue internationale pour la paix", Alain Soral, entrepreneur nationaliste et aspirant à l'exil politique, ainsi qu'une délégation de fidèles et de curieux seront donc dans les travées du pompeux Stade du Premier-mai (150.000 places), à Pyongyang, pour assister à une finale de football féminin et "chanter la paix".
"Nous allons, par l'émotion artistique, tenter quelque chose – des artistes nord-coréens, africains, anglais, du monde entier", promet, d'un ton caressant, Dieudonné l'apaisé (il cite désormais le Mahatma Gandhi).
"Quel endroit plus merveilleux que l’épicentre de toutes les tensions guerrières pour faire jaillir l’émotion artistique d’un espoir de paix ? Une nouvelle page de l’histoire de l’art peut s’écrire là-bas."
Pour comprendre ce nouveau numéro vertigineux des duettistes de la fachosphère, il faut revenir un peu en arrière et narrer la découverte de la Corée du Nord par Alain Soral, cet été.
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