Michael Flynn, l’inquiétant conseiller à la sécurité de Donald Trump (Joe Stork)
27 Novembre 2016 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Amériques, #États-Unis, #Islamophobie
Choisi par Donald Trump pour occuper le poste de conseiller à la sécurité nationale, le lieutenant général à la retraite Michael Thomas Flynn s’est distingué par des déclarations islamophobes et sa conviction que les États-Unis sont engagés dans une guerre mondiale contre les islamistes alliés à Cuba, au Venezuela et à la Corée du Nord.
Les premières nominations de Donald Trump dans son équipe chargée de la sécurité nationale et de la politique étrangère ont confirmé qu’il reste attaché à ses déclarations de campagne les plus scandaleuses, surtout en ce qui concerne le Proche-Orient ou la protection des droits humains. Et si quelqu’un pensait — ou espérait — que le nouveau président pourrait tempérer ses dénonciations de l’islam et des musulmans, ou revenir sur sa totale approbation de la torture « ou pire », comme outil légitime de lutte contre le terrorisme, le choix du lieutenant général1 à la retraite Michael Thomas Flynn comme conseiller à la sécurité nationale met fin à ces espoirs.
Flynn, un vétéran de plus de 30 ans dans les forces armées, jouissait d’une solide réputation professionnelle lorsqu’il dirigeait les opérations de renseignement militaire américaines en Afghanistan et en Irak. Le général quatre étoiles Barry McCaffrey qualifiait récemment Flynn de « meilleur officier de renseignement de sa génération ». Tandis que le chroniqueur du New York Times, Nicholas Kristof rappelait sa réputation de « brillant officier de renseignements en Irak et en Afghanistan ». Cette réputation a conduit à sa nomination en 2012 pour diriger la Defense Intelligence Agency (DIA) du Pentagone, une agence d’environ 17 000 personnes chargées de recueillir et de fournir des renseignements au secrétaire de la défense et à la haute direction militaire. Mais Flynn a été contraint de démissionner en 2014 après avoir servi seulement deux ans — son mandat ne s’achevait qu’un an plus tard. En cause, au moins en partie, un « style de gestion » qu’un fonctionnaire du Pentagone a qualifié de « perturbateur ».
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