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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

La guerre des antiracistes est ouverte (Fouad Bahri)

14 Avril 2016 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Antiracisme politique, #LICRA, #LDH Ligue des droits de l'homme, #SOS Racisme

D'un côté Laurent Joffrin, Alain Jakubowicz, Dominique Sopo, Elisabeth Badinter ; de l'autre, Sihame Assbague, Marwan Muhammad, Rokhaya Diallo. Depuis plusieurs semaines, deux camps de l'antiracisme s'affrontent publiquement. Un combat idéologique particulièrement relayé dans la presse. Zaman France fait le point sur les raisons de cet affrontement et les enjeux qu'il recouvre.

Libération a récemment consacré un dossier sur ceux qu'il définit comme les nouveaux antiracistes. Qui sont-ils ?

«Des militants d’un nouvel antiracisme, suractifs sur les réseaux sociaux et bêtes noires notamment de Manuel Valls et d’une partie du Parti socialiste attachée à une stricte laïcité : polémistes, de gauche, souvent idéologiques, parfois religieux, et ouvertement communautaires», écrivent les journalistes du quotidien de gauche, Sylvain Mouillard et Frantz Durupt.

Sihame Assbague, Sami Debah et Marwan Muhammad (CCIF), Rokhaya Diallo, Fateh Kimouche (Al Kanz) sont quelques-uns des noms cités de cette nouvelle mouvance.

Ces nouveaux antiracistes seraient les pendants des antiracistes dit «universalistes» (LICRA, SOS Racisme, LDH) et s'opposeraient à eux en tous points au point d'être «deux camps, devenus irréconciliables»

«Les activistes 'systémiques' gagnent en visibilité, tandis qu’en face l’antiracisme 'universaliste' perd du terrain. Ces nouveaux collectifs, contempteurs d’un 'racisme d’Etat', qu’ils voient comme un système d’organisation traversant l’ensemble de la société, sont aussi plus communautaires. Une qualification qu’ils assument ouvertement : qui de plus légitime que les 'racisés' (c’est-à-dire les personnes victimes de discriminations) pour incarner cette lutte antiraciste ?».

Derrière une hostilité de façade, un fossé de générations

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