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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Une expertise toxicologique affirme que Wissam El Yamni n'était pas drogué au moment de l'interpellation mortelle du 1er Janvier 2012

18 Mars 2016 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Police Justice

Une expertise toxicologique affirme que Wissam El Yamni n'était pas drogué au moment de l'interpellation mortelle du 1er Janvier 2012

Le jour de l'an 2012, Wissam El Yamni tombe dans le coma suite à une arrestation policière.

Des traces de drogues auraient suffi pour beaucoup à justifier le décès et son état malgré les témoins, les constations médicales, les évidences, les preuves disparues.

3 médecins légistes vont avancer 3 causes différentes :

  • mort par pliage
  • mort par allongement de temps de QT
  • mort subite causée par la drogue.

Chacune de ces thèses ne reposant que sur le statut de « l'expert » et non sur sa science. La dernière thèse étant une mort subite provoquée par la drogue.

La chambre d'instruction de Riom profite de cet imbroglio dont elle est pourtant responsable pour annuler la mise en examen des 2 policiers directement impliqués en 2015.

Une expertise cardiologique indépendante démontrait déjà en 2013 par un argumentaire purement scientifique que le coma ne pouvait pas être causé par un problème d'origine cardiaque.

Une autre expertise toxicologique a été mise dans le dossier judiciaire. Pascal Kintz, reconnu comme étant l'un des plus grands toxicologues au monde démontre par un argument purement scientifique que Wissam n'était pas sous l'emprise de drogues au moment de l'interpellation.

On n'est pas sous l'influence de la drogue à 4ng/ml dans le sang.

L'expertise toxicologique démontre que la mort causée par la drogue n'est pas non plus concevable.

Il s'agit du deuxième rapport d'expertise indépendant réalisé honnêtement par une sommité dans son domaine qui exclue une mort à la fois d'origine cardiaque et à la fois d'origine toxique.

La partie civile attend de la justice et notamment de la chambre d'instruction qu'elle agisse enfin pour rétablir la justice et la vérité sur les causes réelles de la mort.

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