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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Des restrictions pouvant entraîner la mort imposées par Israël aux malades palestiniens

30 Janvier 2016 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Palestine Colonisation occupation

Awatef Abu Daher et son fils Naim, qui est né atteint de malformations congénitales du cœur et d’autres organes ne pouvant être traitées à Gaza.

Awatef Abu Daher et son fils Naim, qui est né atteint de malformations congénitales du cœur et d’autres organes ne pouvant être traitées à Gaza.

Khaled Azayzeh – B’Tselem.

La puissante Hasbara – ou propagande – d’Israël ne ménage pas son énergie pour tenter de présenter son armée comme soucieuse de la santé et du bien-être des Palestiniens – que ce soit en Cisjordanie occupée, dont Jérusalem-Est, ou dans la bande de Gaza sous blocus.

Par exemple, l’année dernière, l’armée israélienne a annoncé qu’elle avait créé une nouvelle unité dont la seule mission serait de fournir des soins médicaux et de l’aide humanitaire à la population palestinienne en situation d’ « urgence ».

« Quand des gens sont dans le besoin de soins, nous ne pouvons pas nous permettre d’être indifférents, » explique le Dr Yishai Lev, commandant adjoint de cette nouvelle unité.

« Indifférente », l’armée ne l’est certainement pas. Bien au contraire : la politique israélienne régente pratiquement la santé de la population qu’elle occupe.

Au cours des dix premiers mois de 2015, l’administration de l’occupation militaire, qu’Israël appelle la COGAT – Coordination des activités gouvernementales dans les territoires –, a refusé à 1035 Palestiniens de la bande de Gaza l’autorisation d’en sortir pour aller recevoir des soins qui leur étaient indispensables, en Cisjordanie occupée, en Israël ou en Jordanie.

Cela représente près de deux fois le nombre de refus opposés au cours de toute l’année précédente.

Dans le cadre de sa politique, Israël n’accorde des autorisations que – mais pas toujours – dans des cas où la vie est menacée, ce qui aboutit à ce que d’innombrables affections et maladies graves ne sont pas traitées.

Mais le système de santé de Gaza, endommagé par les agressions militaires répétées et par un siège de près de neuf années, connaît de « sérieux manques », selon B’Tselem.

Ce groupe israélien de défense des droits de l’homme a rapporté récemment que l’infrastructure de santé de Gaza est devenue incapable tout simplement de « répondre aux besoins de la population locale ».

Un système de santé mis à mal

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