Violence à Jérusalem (Rudolf Bkouche, UJFP)
21 Novembre 2014 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Palestine Jérusalem
Violence à Jérusalem ! Mais de quelle violence s’agit-il ?
On peut gloser sur l’attaque de la synagogue de Har Nor par deux Palestiniens, l’approuver ou la condamner selon ses préférences idéologiques ou politiques, on peut aussi faire le décompte des actes de violence et chercher parmi eux lesquels sont les plus horribles, cela n’est qu’une façon d’esquiver la question de la violence.
La violence, c’est d’abord la destruction de la société palestinienne et les diverses formes qu’elle a prise depuis la conquête sioniste jusqu’à l’occupation actuelle, depuis l’expulsion des Palestiniens de la Palestine transformée en Etat d’Israël jusqu’à l’annexion rampante que constitue le développement des implantations israéliennes en Cisjordanien ce qu’on appelle la colonisation.
La violence c’est le refus israélien de reconnaître les droits des Palestiniens considérés comme un obstacle à la constitution de cet Etat proclamé "juif et démocratique" comme pour mieux affirmer que cet Etat ne peut être démocratique que s’il est débarrassé de la partie indésirable de sa population, les Palestiniens.
La violence c’est cette politique d’Apartheid dont l’objectif premier est d’amener les Palestiniens à partir pour ne plus encombrer l’Etat "juif et démocratique".
La violence entraîne la violence. On peut alors condamner les actes de violence perpétrés par des Palestiniens, organisations ou individus ; si on oublie le contexte, cette condamnation relève soit de l’incompréhension plus ou moins volontaire, soit de la mauvaise foi.
On peut proclamer, pour se donner bonne conscience, qu’il faut que les négociations reprennent entre Palestiniens et Israéliens, que ces négociations sont les conditions de la paix. Mais ici encore on oublie que la question reste celle du refus israélien de reconnaître l’existence des Palestiniens, comme si la paix se réduisait à l’acceptation par les Palestiniens des diktats israéliens. Comment peut-on parler de la paix alors que l’occupation continue, que les implantations israéliennes se développent et que se poursuit la volonté israélienne de débarrasser la terre palestinienne et plus particulièrement Jérusalem de toute présence palestinienne ?
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