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Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Congo : le double jeu de François Hollande (Lénaïg Bredoux)

25 Octobre 2015 , Rédigé par Repères anti-racistes Publié dans #Afrique, #Congo-Brazza, #Politique française

C’était un test très attendu. Qu’allait donc faire François Hollande de Denis Sassou Nguesso ? Au pouvoir depuis 30 ans au Congo et visé en France dans l’affaire des biens mal acquis, ce dernier a appelé à un référendum constitutionnel dimanche pour pouvoir briguer un nouveau mandat. En début de semaine, des manifestations ont été réprimées dans le sang. Mais le président français a d’abord apporté un soutien très appuyé au vieil allié de la France, de la Chiraquie aux pétroliers, en passant par Nicolas Sarkozy. Avant de rétropédaler.

« Sur le Congo, le président Sassou peut consulter son peuple ; cela fait partie de son droit, et le peuple doit répondre. Une fois que le peuple aura été consulté, et cela vaut pour tous les chefs d’État de la planète, il faut veiller à rassembler, à respecter et à apaiser », a indiqué mercredi François Hollande, à l’occasion de la visite du président malien Ibrahim Boubacar Keïta à Paris.

Les États-Unis ont défendu une position opposée. Le 20 octobre, le porte-parole du département d’État américain a déclaré : « Nous appelons le président Sassou à reporter le référendum, (…) et permettre le dialogue et la discussion. » L'Union européenne et l'Union africaine ont elles aussi appelé au calme.

Dimanche, les Congolais sont appelés aux urnes pour valider la modification de la Constitution taillée sur mesure pour Denis Sassou Nguesso. Elle prévoit notamment un relèvement de l'âge maximum des candidats à la présidentielle et la suppression de la limitation à deux mandats. Sans cette réforme, le président congolais, âgé de 71 ans, et au pouvoir de façon quasi continue depuis 1979, ne pourrait se représenter.

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